Festival. Sting, l’éternelle jeunesse d’un english man in Beauregard...

Sting, son armée de choristes et de musiciens ont brillamment orchestré, dimanche 9 juillet 2023, le show final du festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Quelle classe!

Sting, silhouette d’athlète moulée dans son tee-shirt, a 71 ans. Dimanche soir, beaucoup, pour ne pas dire la totalité des 30 000 festivaliers de Beauregard à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), se sont pincés pour le croire. L’âge n’a aucune prise sur le crooner pop dont la voix légèrement nasillarde, grimpant dans les aigus, est immédiatement identifiable. Autant que ses tubes qu’il enchaîne, depuis la fin des années 1970, en solo ou avec Police, son groupe de l’époque : « Walking on the moon », « Englishman in New York », « Every breath you take », aucun des classiques n’est oublié… Mention spéciale à « So Lonely », « Message in a bottle » en ouverture et « Roxanne » en rappel, trois titres livrés cash, sans fioritures qui font chavirer la foule, improvisant un clapping géant.

Après Indochine, mercredi, et Louise Attaque, vendredi, Sting a magistralement tenu son rang de tête d’affiche, au terme d’un show d’1 h 30 calibré, sans fausse note, mêlant la pop à la soul music, au reggae avec même un clin d’œil à Bob Marley. Sting, le septuagénaire à l’allure féline, la basse en bandoulière, a un petit mot pour chaque membre de son équipe. Une choriste, le guitariste, l’harmoniciste sont mis en valeur. Le public, lui, est aux anges. Le premier concert de l’ancien leader de Police à Beauregard, en 2015, avait marqué les esprits. Celui de 2023 ne sera pas moins mémorable.

(c) Ouest France