Concert de Sting : le Zénith chavire et fredonne The Police...

Après son dernier passage en 2008 avec The Police et un report de plusieurs mois, Sting a enfin fait une halte dans la capitale ligérienne pour sa tournée européenne devant près de 6,500 spectateurs.

Il y avait de l’effervescence, ce samedi soir, au Zénith de Saint-Etienne. La foule, composée d’un bon nombre de quadras, s’était pressée pour prendre place devant les barrières et être au plus proche de l’ex-chanteur et bassiste du groupe The Police. Après plusieurs mois d’attente liée au report du concert initial (le 3 avril), Sting a fait escale dans la Loire pour le plus grand bonheur de ses fans.

Comme Sandrine rencontrée sur le parvis : "Ça fait des années qu’on l’écoute et nous n’avons jamais eu l’occasion de le voir. Je suis d’ailleurs plutôt fan de Sting seul." Son mari, lui, est un "fan du groupe The Police". Et quand on lui demande sa chanson favorite : Roxane évidemment : rires et chant à l’appui.

Un peu plus loin, juste avant le scan des billets, on croise Michèle : "C’est toute ma jeunesse particulièrement avec The Police, mais j’aime beaucoup ses chansons en solo comme Englishman in New York. Je vais vous épargner les paroles en anglais (rires)."

Un sentiment partagé par Jérôme, de Saint-Martin-la-Plaine, pour qui son "enfance" refait surface.

Aurélien, lui, a saisi l’opportunité d’une affiche internationale au Zénith : "C’est une personnalité importante, autant en profiter!"

Dans les allées, la foule se fait de plus en plus importante à mesure que l’on approche de l’heure du show. En se faufilant, on aperçoit Stéphane qui a offert les places à sa compagne et pour qui Roxane est également le titre phare.

Juste avant les portes rouges des gradins, c’est Camille qui nous accorde quelques instants. Elle a fait le déplacement depuis Metz, pour "partager un moment en famille", notamment avec ses parents et sa sœur Charlotte. Leurs titres emblématiques Russians et Every Breath you take.

Mais Sting, c’est aussi des titres plus récents issus de son dernier album The Bridge (2021) ou encore des duos avec Mylène Farmer ( Stolen Car) et Gims avec Reste dont le clip a été tourné dans le métro de Lyon.

Dans la salle, on frappe dans les mains. C’est d’abord son fils, Joe Sumner, qui a chauffé les quelque 6 500 spectateurs.

Même quatre décennies plus tard, le public reste fidèle au chanteur. Il faut dire que son dernier passage, en 2008, remontait au temps de The Police à Geoffroy-Guichard.

Après plusieurs appels du public, les lumières du Zénith se sont éteintes pour laisser place au show. Sting est arrivé depuis les cintres dans un style très décontracté (en t-shirt) avec sa guitare en main. Quelques pas et les premiers rifs ont claqué sur la scène.

Il démarre pied au plancher avec Message in a bottle et invite les spectateurs à reprendre le refrain et à frapper en rythme. Il enchaîne avec Englishman in New York à grand renfort de lumières en arrière-scène.

Pourtant, le style est assez épuré. Malgré les deux grands écrans sur les côtés, l’univers se veut sobre.

Il est accompagné par quatre excellents musiciens et deux choristes. "Mesdames et Messieurs, Saint-Étienne, nous sommes heureux d’être là avec vous", s’est-il autorisé en français. L’ex-leader de The Police a ensuite déroulé, jouant même avec le public en leur faisant quelques pieds de nez et autres facéties.

(c) Le Progres by Bastien Devidal