Sting: My Songs Tour

Nov
6
2022
Toulouse, FR
Zenith
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Sting, an Englishman in Toulouse...


l'essentiel Quel bonheur de vibrer avec 10,000 spectateurs au Zénith de Toulouse ! Surtout quand le maître des lieux pour la soirée est Sting, excellent chanteur et compositeur de tant de tubes, qu’il a joués avec un plaisir évident.


Deux ans qu’on l’attendait, ce concert ! D’abord prévu en octobre 2020, puis décalé deux fois, Sting était enfin à Toulouse dimanche soir, dans un Zénith vers lequel 10,000 personnes avaient afflué. Très en forme et en voix, l’ex-leader de Police a déroulé ses plus grands tubes – et il en a composé quelques-uns, le bougre – sous le titre : "My Songs". Il aurait également pu le sous-titrer "My Son", puisque c’est son fils Joe Sumner qui a ouvert la soirée avec ses chansons fort bien troussées et sa voix… qui rappelait furieusement celle de Papa Gordon – accueilli sur scène par un tonnerre de cris et d’applaudissements.


Toujours aussi fringuant à 71 ans, Sting a attaqué d’entrée avec un imparable brelan : "Message in a bottle", "Englishman in New York" et "Everything Little Thing She Does Is Magic" enchaînés sans temps mort.


L’affaire était entendue, le succès assuré et chaque parole en français (qu’il maîtrise fort bien) était dès lors reçue 5 sur 5. Les trois titres de "The Bridge", son dernier – et formidable – album, programmés assez tôt, la star peut tourner les pages d’un catalogue en or massif entamé il y a 40 ans déjà, avec The Police ou en solo : "Walking on the Moon", "Fields of Gold", "So Lonely" "King of Pain" (qu’il interprète avec Joe), "Every Breath You Take" et l’inoxydable "Roxanne" en rappel, avant le sublime "Fragile" en adieu.


Le public, plutôt quadra, quinqua et plus, était sous le charme de la voix si reconnaissable et du charisme légendaire de Sting. Pas d’effets spéciaux, pas de prouesses pyrotechniques tape-à-l’œil (mais de belles lumières) : juste un groupe précis et efficace (on ne dira jamais assez quel bassiste fabuleux est Sting), des chansons mythiques, deux écrans pour capturer la classe du Britannique (une table basse avec une tasse de thé – peut-on faire plus anglais?) et 10,000 cris de bonheur qui saluent chaque intro – que demander de plus?


(c) La Depeche by Yves Gabay

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