Sting 3.0

Jul
12
2024
Carhaix, FR
Vieilles Charrues Festival
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La classe royale de Sting aux Vieilles Charrues...


Sting a submergé Carhaix de son immense talent, ce vendredi 12 juillet, aux Vieilles Charrues, en offrant aux 70,000 festivaliers un moment musical exceptionnel!


Grande classe, pour ne pas dire très grande classe. Sting a ébloui la nuit carhaisienne de son génie musical ce vendredi 12 juillet. "rès heureux d’être ici, Carhaix pour la deuxième fois. Il y a dix ans, peut-être, je ne sais pas", a lancé l’artiste, en français. C’était il y a douze ans et le king britannique n’a pas pris une ride depuis. "Il a quand même 72 ans!", entendait-on dans la foule, tellement le chanteur impressionne. En quelques accords sur sa basse, il a affiché sa classe royale avec d’abord "Voices inside my head" et "Message in a bottle", faisant parler les cordes vocales.


Le septuagénaire, ancien leader de The Police, n’était pas seul sur scène. Comment ne pas rendre hommage à ses incroyables musiciens? Le trio a livré une prestation incroyable, très aboutie, un bonbon musical. Ludovic, 47 ans, confirme. "C’était une heure et demie grandiose. Tout était là, avec une énergie de dingue, réinstrumentalisée. Il dégage une de ses forces!". Les quadras et quinquas ont été replongés en adolescence et les plus jeunes ont forcément reconnu monstre de ses tubes. Le genre d’artiste dont on dit : "Ah oui, il a fait ça aussi!".


"Englishmen in New York", "Walking on the moon", "Can’t stand losing you"... Tout y était. Le physique n’a pas bougé, la voix n’a pas changé. Sting enchaîne les chansons, les tubes sans pause, un flot continu de talent. La scénographie est minimaliste mais la musique se suffit à elle-même. Le show est léché, presque trop s’il faut trouver une critique. Bémol peut-être, Kerampuilh a eu du mal à s’enflammer, préférant contempler. Les grands classiques du Britannique ont réussi par moment à les dérider. Une seule conclusion à la fin de son show, qui marquera Carhaix à coup sûr : Il peut revenir quand il veut!


(c) Le Telegramme by Lola Cloutour et Céline Le Strat

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