Sting au Sporting Monte-Carlo: l’accord était presque parfait...
La salle des Étoiles était archi-comble, vendredi soir, avec plus de 800 personnes venues assister au concert de Sting.
C’était l’une des dates les plus prometteuses de l’été. L’immense et magnifique chanteur a donné un concert d’une heure dans la salle des Étoiles, reprenant plusieurs de ses célèbres titres.
Monaco sait séduire les vedettes et concocter des rendez-vous avec les plus grands artistes. Sting fait évidemment partie de cette catégorie-là. L’ex-leader du groupe The Police connaît bien le Rocher. Le 8 septembre dernier, il s’était produit dans le cadre d’une soirée privée au Yacht-club, laissant un souvenir mémorable : une voix encore plus belle, un physique et une allure exceptionnels.
Aussi, vendredi soir, nul ne s’étonnera de savoir que la salle des Étoiles du Sporting d’été était archi-comble pour le concert du chanteur-compositeur-interprète. Une date unique, dans une salle mythique, et un concert ponctué de titres célébrissimes.
Avant même de commencer son tour de chant, Sting a eu la délicatesse exquise d’évoquer ses années parisiennes, la Comédie-Française, Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac et l’amour de sa vie : Roxane. De quoi démarrer sur une note éminemment romantique. Mais il y avait, semble-t-il, peu d’amateurs de la littérature du XIXe siècle dans la salle.
En parfaite logique avec la ligne artistique du Sporting Summer Festival, la sélection des titres, rassemblée autour de l’album Songs qui revisite quarante ans de succès jamais terni, a eu de quoi séduire incontestablement. Quelques morceaux magistraux : Message in the bottle, Englishman in New York, Shape in my heart, Desert Rose…
Tout était donc réuni pour une soirée encore une fois mémorable. Tout sauf peut-être que le chanteur attendait plus de répondant de la salle. La veille, il était à la Foire aux vins à Colmar devant 10 000 spectateurs. Autre lieu, autre ambiance. Le public de la ville du Haut-Rhin a ainsi eu la chance d’entendre deux tubes planétaires : Russians et Fragile interprétés en second rappel. Le public monégasque n’y a pas eu droit. À qui la faute? Dommage…
(c) Nice Matin by Joelle Deviras